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Derniers commentairescourage nazir
Par Anonyme, le 27.07.2022
bonjour à tous je suis ici pour vous faire connaître une personne très important à moi qui peut vous aider dan
Par nathalie, le 20.01.2022
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Par nathalie, le 20.01.2022
encore des moulins à vent ! la seule et unique cause à la base de l'excès de co2, de la pollution, de raser de
Par candaulistes, le 09.12.2021
pas un mot sur la surpopulation seule et unique cause à la base !!! continuez à vous attaquer aux conséquences
Par candaulistes, le 23.11.2021
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Date de création : 08.08.2016
Dernière mise à jour :
30.07.2022
717 articles
Au compte-goutte, la société comorienne de l’eau et de l’électricité (Ma-mwe) a su, ces derniers temps, améliorer la fourniture de l’électricité au niveau des régions éloignées de la capitale fédérale. Bien qu’au début de ce mois, le directeur général de la Mamwe, Abdou Saïd Mdahoma, avait confirmé que cinq des neuf groupes électrogènes de la centrale électrique de Vwadjuu étaient à l’arrêt depuis plusieurs semaines, il a fait savoir, avant de s’envoler en France, que la société détient maintenant une production suffisante. Ce qui signifierait qu’il est arrivé à joindre les deux bouts puisqu’il a déclaré, durant la diminution de la production des mégawatts, que les groupes étaient en instance de révision et que les pièces sont attendues d’une journée à l’autre. «Nous avons pu rétablir la situation. Nous produisons et distribuons le courant partout dans l’île. C’est le plus important, c’est ce qui compte pour les Comoriens», a déclaré Abdou Saïd Mdahoma avant son départ. Dans un entretien accordé à Al-watwan (à la centrale électrique de Vwadju), le chef d’exploitation de la centrale, Olliaro Bernard, a affirmé qu’il n’y a pas eu un entretien des groupes et qu’ils attendent toujours que cela se fasse en urgence.
Faute de règlements financiers
Sans rentrer dans les détails, il a insisté sur le fait que les entretiens des groupes, qui devraient être faits, ne sont pas toujours effectifs faute de moyens financiers. Par contre, «j’ai réussi à me faire envoyer quelques pièces. Nous avons commencé à les changer et mettre en service plusieurs groupes. Pour le moment, nous avons six groupes en service qui ne sont pas encore révisés. Nous devons apporter relativement une attention particulière et permanente. Parce
que les groupes, mine de rien, tournent vingt-quatre heures par jour», a expliqué Olliaro Bernard. A l’entendre, les groupes son à un niveau de vieillissement élevés et des conditions mécaniques s’imposent au point que des entretiens et maintenances sont à faire alors que lui et ses techniciens sont embêtés pour les réaliser conformément aux différents cahiers de charges à cause des soucis financiers, dit-on. Ma-mwe fait-elle des économies de bouts de chandelles ? Pourtant, le patron du producteur et distributeur public de l’électricité avait annoncé, une année après l’inauguration de la nouvelle centrale électrique de Vwadjuu, que les recettes mensuelles ont doublé. Elles tapent le ½ milliard de francs.
Encore de nouveaux groupes ?
«Vu les entretiens non réalisés, j’ai limité les groupes aux alentours de 1500 à1600 kilowatts par jour. Ce qui fait que nous produisons neuf à dix mégawatts parce que ce ne sont pas des charges constantes», a annoté Olliaro Bernard. Selon des sources au sein de la Ma-mwe, le directeur général de la société publique serait en mission à l’étranger pour acheter des nouveaux groupes électrogènes. Une information à prendre avec des pincettes puisque n’étant pas confirmée par le chef d’exploitation de la centrale de Vwadjuu, parce que «le directeur général de la Mamwe et la société ne m’informe pas de ses actions. Donc, je ne sais pas où il est et ce qu’il fait», a-t-il rétorqué. Toutefois, d’un point de vue purement technique, «avec la centrale de Vwadjuu qui tourne et celle d’Itsambuni qui est en appui et qui rend service pendant les problèmes d’entretiens, acheter des groupes pour refaire une autre centrale pour avoir de surconsommation de gasoil plus qu’aujourd’hui, reste une solution d’urgence», a estimé notre interlocuteur. Une chose est sûre ; des coupures ont été procédées pour faire des économies de gasoil. «Le pays rencontre des difficultés pour s’approvisionner en gasoil. C’est compliqué. Nous avons des problèmes à Vwadjuu avec la qualité du gasoil», a-t-il rappelé. A l’en croire, il est temps de passer aux énergies renouvelables.
Nazir Nazi